L'Association des médias catholiques et œcuméniques (AMéCO) vient de se doter d'une identité visuelle qui reflète sa nouvelle appellation et la diversité de ses membres.
Fondé en 1968 sous le nom d'Association canadienne des périodiques catholiques (ACPC), l'organisme a regroupé les journaux, revues et bulletins publiés par les diocèses, communautés, organismes et sanctuaires du Canada francophone.
En octobre 2014, l'association modifie son nom afin de permettre l'arrivée de nouveaux membres dans ses rangs, des médias électroniques ou encore des publications non liées à l'Église catholique. C'est le cas d'émissions de radio et de revues comme Aujourd'hui Credo, de l'Église Unie du Canada, et d'Œcuménisme, du Centre canadien d'œcuménisme.
Le nouveau logo, qui doit être officiellement approuvé par les membres de l'association lors d'un congrès qui se tiendra à la fin du mois d'octobre, montre «les multiples plateformes qui s'offrent désormais à la diffusion de l'information religieuse: imprimée, en ligne et sous forme radio ou télé», explique Jacinthe Lafrance, présidente de l'AMéCO.
Au centre du logo, on voit «la croix qui unit l'ensemble de nos membres catholiques et œcuméniques», ajoute-t-elle.
L'avenir des médias religieux
L'AMéCO tient son congrès annuel du 28 au 30 octobre à Québec. Il sera consacré à l'avenir des médias religieux. «On ne peut pas nier que des transformations majeures et rapides secouent actuellement le monde des médias», avance Jacinthe Lafrance, qui est aussi responsable des communications au diocèse de Nicolet.
«Le jour même où j'écrivais ma lettre d'invitation au congrès, La Presse annonçait sa décision de cesser l'impression du journal la semaine.»
De tels changements questionnent forcément les responsables des médias religieux. «Nos membres, qui sont encore majoritairement des publications imprimées, voient bien la progression du numérique, la multiplication des contenus multiplateformes et la convergence entre ce qui est écrit et ce qu'on publie sur le Web. Ce sont des transformations qui remettent en question nos pratiques».
Les revues et bulletins religieux sont donc condamnés à changer. «Ce n'est pas obligatoire, dit la présidente de l’AMéCO, mais la réflexion est inévitable».
Le congrès de l'AMéCO se tient au Centre de spiritualité des Ursulines de Loretteville. Le 28 octobre, une conférence publique traitera des relations entre les médias et les enjeux climatiques. La journaliste scientifique Valérie Borde, le théologien André Beauchamp et le bibliste David Fines prendront la parole en soirée.