Peu importe la décision du président Donald Trump, «nous en faisons toujours partie» vient d'écrire le milliardaire Michael Bloomberg au secrétaire général des Nations Unies Antonio Guterres.
Au lendemain du retrait des États-Unis de l'Accord de Paris sur les changements climatiques, l'ex-maire de New York a récolté quelque 1200 signatures de dirigeants d'États américain, de municipalités, d'entreprises et d'organisations religieuses au bas d'une déclaration intitulée We Are Still In (ndlr: Nous en faisons toujours partie).
«Nous, soussignés maires, gouverneurs, investisseurs, dirigeants d'entreprises et d'universités, déclarons conjointement que nous continuerons de soutenir l'Accord de Paris», ont déclaré publiquement 900 entreprises dont Google, Ben & Jerry's, Adidas ainsi que près de 200 présidents d'universités américaines.
«Malgré l'absence de leadership à Washington», les signataires recrutés par Michael Bloomberg prennent l'engagement de travailler à la réduction des émissions de gaz à effet de serre et veulent s'assurer «que les États-Unis demeurent un chef de file mondial» dans ce domaine.
Parmi les signataires, on note les noms des Fonds d'investissement de l'Église presbytérienne des États-Unis et de l'Église unie du Christ (United Church of Christ). L'Église évangélique luthérienne des États-Unis a signé la déclaration du maire Bloomberg ainsi que le groupe Catholic Health Initiatives qui gère plus de 100 hôpitaux américains. Plusieurs congrégations religieuses féminines ont aussi apposé leur nom au bas de ce texte remis aux Nations Unies, dont les Dominicaines, les Sœurs de Saint-Joseph, les Sœurs du Bon-Secours et les Sœurs de la Charité.