Devant la crise des migrants fuyant la guerre et la pauvreté, le pape François a demandé à chaque paroisse et communauté religieuse d’Europe d’accueillir une famille réfugiée en signe concret d’espoir et de la miséricorde de Dieu.
« L’Évangile nous appelle, nous demande de nous faire proche des petits et des laissés-pour-compte, de leur donner un espoir concret, pas seulement dire ‘Courage, soyez patients !’ », a-t-il dit devant la foule rassemblée sur la place Saint-Pierre le 6 septembre lors de l’angélus.
« L’espérance chrétienne a un esprit combatif qui a la ténacité de quelqu’un sûr de son objectif », a-t-il dit tout en encourageant ses « frères évêques d’Europe » à soutenir son appel dans leurs diocèses.
Face à la tragédie de dizaines de milliers de réfugiés fuyant la mort en raison de la guerre et de la faim et qui cherchent une nouvelle vie, le pape a appelé « les paroisses, les communautés religieuses, les monastères et les sanctuaires à travers l’Europe à concrétiser l’Évangile en accueillant une famille de réfugiés ».
La miséricorde de Dieu, a-t-il ajouté, est exprimée à travers l’œuvre d’hommes et de femmes qui rappellent aux gens l’enseignement du Christ disant « ce que vous avez fait au plus petit d'entre les miens, c'est à moi que vous l'avez fait ».
Le pape voit aussi dans ce geste une manière concrète de se préparer à l’Année de la miséricorde qui débutera le 8 décembre.
Le Vatican aussi accueillera des familles réfugiées.
Avant l’angélus, le pape a indiqué que les chrétiens ne doivent pas être refermés sur eux-mêmes. « Nous créons tellement d’îles inaccessibles et inhospitalières », a-t-il dit.
Carol Glatz, Catholic News Service
Trad. et adap. Présence – information religieuse