Au lendemain de l'élection d'un nouveau gouvernement à la tête du Canada, les chefs des Églises n'avaient toujours pas fait connaître leurs réactions ou rendu publiques les félicitations transmises à Justin Trudeau, le nouveau premier ministre.
Peu après l'annonce des résultats, seule Susan Johnson, évêque nationale de l'Église luthérienne évangélique au Canada, a remercié, sur Twitter, les candidats ainsi que les partis politiques pour leur engagement dans cette course électorale. Elle a aussi publié une photographie la montrant aux côtés de Justin Trudeau. Elle souhaite que son Église et le Parti libéral du Canada créent «de nouvelles avenues pour un Canada plus fort».
Du côté de la Conférence des évêques catholiques du Canada (CECC), on indique qu'il ne faut pas s'attendre à une déclaration. «Il n’est pas coutume pour la CECC de commenter les résultats des élections. Il appartient à chaque évêque de décider de commenter ou non en son nom comme évêque diocésain», écrit René Laprise, directeur des relations avec les médias auprès de la conférence épiscopale.
«Le Conseil canadien des Églises n'émettra pas de déclaration officielle pour le moment», explique Jesse Hair, agent de communications auprès du regroupement qui réunit 25 Églises de traditions protestante, anglicane, orthodoxe, évangélique et catholique.
En mai 2011, une semaine après l'élection de Stephen Harper, le primat de l'Église anglicane du Canada, Mgr Fred Hiltz, avait félicité le nouveau gouvernement. La lettre, cosignée par l'évêque Susan Johnson de l'Église luthérienne évangélique au Canada, mentionnait les défis que le Canada affrontait et auxquels le nouveau gouvernement devrait s'attaquer. On nommait «le besoin d'éliminer la pauvreté, la protection de l'environnement, le respect des droits des Autochtones et la promotion d'initiatives économiques durables, tant au Canada que dans le monde».
L'Église anglicane du Canada pourrait bien, cette semaine, rédiger une semblable lettre conjointe. «On pourrait aussi opter pour une approche différente. On vous tiendra informé», dit le pasteur Jesse Dymond, coordonnateur des communications numériques.
Mary-Frances Denis, responsable de l'information et des relations publiques auprès de l'Église Unie du Canada, indique que l'Église n'a pas l'habitude d'émettre de déclaration officielle au lendemain d'un scrutin.
Peu après l'annonce des résultats, seule Susan Johnson, évêque nationale de l'Église luthérienne évangélique au Canada, a remercié, sur Twitter, les candidats ainsi que les partis politiques pour leur engagement dans cette course électorale. Elle a aussi publié une photographie la montrant aux côtés de Justin Trudeau. Elle souhaite que son Église et le Parti libéral du Canada créent «de nouvelles avenues pour un Canada plus fort».
Du côté de la Conférence des évêques catholiques du Canada (CECC), on indique qu'il ne faut pas s'attendre à une déclaration. «Il n’est pas coutume pour la CECC de commenter les résultats des élections. Il appartient à chaque évêque de décider de commenter ou non en son nom comme évêque diocésain», écrit René Laprise, directeur des relations avec les médias auprès de la conférence épiscopale.
«Le Conseil canadien des Églises n'émettra pas de déclaration officielle pour le moment», explique Jesse Hair, agent de communications auprès du regroupement qui réunit 25 Églises de traditions protestante, anglicane, orthodoxe, évangélique et catholique.
En mai 2011, une semaine après l'élection de Stephen Harper, le primat de l'Église anglicane du Canada, Mgr Fred Hiltz, avait félicité le nouveau gouvernement. La lettre, cosignée par l'évêque Susan Johnson de l'Église luthérienne évangélique au Canada, mentionnait les défis que le Canada affrontait et auxquels le nouveau gouvernement devrait s'attaquer. On nommait «le besoin d'éliminer la pauvreté, la protection de l'environnement, le respect des droits des Autochtones et la promotion d'initiatives économiques durables, tant au Canada que dans le monde».
L'Église anglicane du Canada pourrait bien, cette semaine, rédiger une semblable lettre conjointe. «On pourrait aussi opter pour une approche différente. On vous tiendra informé», dit le pasteur Jesse Dymond, coordonnateur des communications numériques.
Mary-Frances Denis, responsable de l'information et des relations publiques auprès de l'Église Unie du Canada, indique que l'Église n'a pas l'habitude d'émettre de déclaration officielle au lendemain d'un scrutin.
Dès les débuts de la campagne, les Église canadiennes ont publié des guides électoraux. Elles invitaient leurs membres à poser des questions aux candidats et candidates afin de connaître leurs engagements sur différents enjeux comme la protection de la vie, le respect de l'environnement ou encore l'amélioration de la situation économique des familles canadiennes, et plus particulièrement des familles autochtones.