La Faculté de théologie et de sciences religieuses (FTSR) de l’Université Laval, à Québec, a désormais deux nouvelles chaires de leadership en enseignement. La chaire de leadership en enseignement Marie-Fitzbach en pastorale et éthique sociales et celle en éthique de la vie ont été inaugurées le jeudi 28 avril.
L’inauguration avait lieu à la Maison généralice des Sœurs du Bon-Pasteur de Québec. Le doyen de la FTSR, le professeur Gilles Routhier, le recteur de l’Université Laval, Daniel Brière, et le cardinal de Québec, Gérald Lacroix, étaient présents.
Les principaux fonds qui permettent à ces deux nouvelles chaires de voir le jour proviennent de la Congrégation des Sœurs du Bon-Pasteur de Québec et des Chevaliers de Colomb. Au total, chaque chaire reçoit un engagement 325 000 $ de divers partenaires sur une période de cinq ans.
Cela porte à sept le nombre de chaires de leadership en enseignement créées à la FTSR depuis 2011, année où l’on a introduit le concept de ces chaires. Plus tôt en avril, le professeur Routhier a consenti à donner personnellement 300 000 $ sur dix ans pour celle qui se consacre à l’ecclésiologie.
«L’éthique sociale touche aux questions de partage des ressources, de répartition de la richesse entre les personnes et les sociétés, ainsi que d’accueil et d’intégration des immigrants», précise l’Université Laval. «L’éthique de la vie se questionne sur l’environnement, la science biomédicale, la génétique ainsi que sur le début et la fin de la vie», ajoute-t-on encore en donnant comme exemples l’euthanasie et le statut de l’embryon humain.
«La création de ces chaires permettra de conserver, au Québec, une expertise dans le domaine de l’éthique sociale et la bioéthique, tout en développant des pratiques innovantes en enseignement et en recherche qui établiront un dialogue fécond entre la réflexion universitaire et les pratiques développées par des groupes communautaires, des communautés chrétiennes, des collectivités, des praticiens ainsi que des chercheurs et des scientifiques dans divers champs d’expertise», a souligné l’Université Laval.