Le film Mère Teresa: Pas de plus grand amour arrive en salle le 27 janvier prochain dans quelques cinémas Guzzo du Québec. Produit par les Chevaliers de Colomb, le film relate la vie de la sainte de Calcutta en plus de montrer comment son œuvre se poursuit, 25 ans après son décès.
On y retrouve des archives vidéo inédites ainsi que de rares images du travail des Sœurs de la Charité, la congrégation qu’elle a fondée et qui est aujourd’hui présente sur cinq continents. Le film aborde les débuts de la vie de Mère Teresa, sa mission en Inde pour aider «les plus pauvres des pauvres», sa relation avec le pape Jean-Paul II, son travail pour lutter contre le SIDA et l’avortement. Tout cela en un peu moins de deux heures.
Le documentaire fut diffusé en première, le mardi 24 janvier 2023, au Cinéma Guzzo du Marché Central. Des Sœurs de la Charité étaient présentes, en plus de nombreux prêtres.
Le film a été grandement apprécié par Guy Guindon, recteur du Grand Séminaire de l’archidiocèse de Montréal. Le sulpicien souligne tout particulièrement le fait qu’on y prête un témoignage réel, plutôt que de théâtraliser la vie de la sainte.
Un constat que partage aussi l’archevêque de Montréal, Mgr Christian Lépine. Il note, de son côté, l’importance de se souvenir du message de Mère Teresa «qui n’a rien fait sans Dieu». Il aime souligner un épisode de la vie de la sainte où des gens lui demandèrent comment elle arrivait à continuer son œuvre malgré toute la misère. «C’est en y allant un à la fois», rétorqua-t-elle. La tâche parait toujours trop grande, mais en y allant par étapes tout est possible, commente l’archevêque.
Mgr Lépine invite les gens à «voir ce film comme une prière, on ne vient pas assister à quelque chose, on vient participer au témoignage». Un témoignage qui «par sa vie plus que par ses paroles, montre l’importance de la prière». «Elle n’était en guerre contre personne» soutient-il, faisant remarquer qu’une telle approche lui a permis de propager la générosité autour d’elle.
Réalisé par David Naglieri, le film est «bien plus qu’un documentaire, c’est un hommage grandiose à une icône spirituelle, un témoignage puissant de l’authentique charité chrétienne et un guide pour tous ceux qui cherchent l’espoir dans un temps turbulent», selon le Directeur suprême des Chevaliers de Colomb, Daniel Duchesne.
Pour lui, la diffusion du film est importante, car la vie de celle qui disait d’aimer jusqu’à en souffrir peut inspirer les gens à aider autour d’eux. «Ce que Mère Teresa a fait, ça peut se faire partout», précise-t-il.
Une inspiration qui a changé la vie de l’abbé Claude Paradis, présent à la première du film. «Je voulais un peu devenir comme elle», explique-t-il en narrant la découverte de sa vocation. Le fondateur de Notre-Dame de la rue, qui œuvre avec les sans-abris de Montréal, répète l’importance du travail auprès des plus démunis. «L’Église m’a envoyé dans la rue, mais la rue m’a appris l’Église aussi», dit-il.