Le religieux Jean-Guy Roy, ex-directeur général de Radio Ville-Marie, est décédé le 22 mars 2023. C’est le site Web des Frères du Sacré-Cœur, à Rome, qui a annoncé le décès de ce confrère canadien dans la page consacrée aux avis de décès du monde entier. Au Québec, les responsables des Frères du Sacré-Cœur ont pris la décision de ne pas ébruiter la mort de leur confrère.
La date de son décès a toutefois été inscrite dans la biographie de Jean-Guy Roy publiée sur Wikipédia. Dans cette présentation, on a retiré toute référence à sa congrégation religieuse ainsi qu’à la maison de production Auvidec qu’il a dirigée de 2013 jusqu’à sa démission en octobre 2016.
Sa démission d’Auvidec est survenue au lendemain du dépôt de la première des deux actions collectives contre les Frères du Sacré-Cœur du Québec. Le nom du frère Jean-Guy Roy est mentionné dans ce recours. Une entente de règlement de 60 M$ est intervenue dans cette affaire en 2021. Depuis 2016, le frère Roy, qui a animé durant quelques années l’émission Lignes de vie, n’a plus participé à des activités publiques.
Né le 3 juin 1953 à Matapédia, Jean-Guy Roy est décrit, sur Wikipédia, comme un «spécialiste en communication, administrateur expérimenté et conseiller en éducation» qui a fait «sa marque dans le monde de l’éducation et de la formation pendant vingt ans et celui des médias de masse pendant quinze ans».
«On a tout fait pour ne pas publiciser son décès», a indiqué le frère Michel Boucher, le supérieur provincial des Frères du Sacré-Cœur lorsqu’on lui demande de commenter le départ de son confrère, bien connu dans le milieu catholique. Il mentionne que son confrère «a dû se retirer de la vie publique pour les raisons que vous savez».
«On n’a donc pas souhaité ressasser ce dossier maintenant qu’il est réglé», a-t-il ajouté.
Seuls quelques proches et amis ont été informés de son décès. «Des gens, pas beaucoup, de Radio Ville-Marie sont venus à ses funérailles», tenues à Sherbrooke. Le supérieur explique qu’un virus a terrassé son confrère, trois mois avant son décès, le laissant «paralysé dans tout son corps». «À la fin, il ne parlait plus et on l’a accompagné du mieux qu’on a pu», dit le frère Boucher.
Jean-Guy Roy a cumulé «51 ans de vie religieuse», indique sa brève notice nécrologique.