La congrégation Beth Israel Ohev Sholem (CBIOS), communauté juive de la ville de Québec, va de l’avant avec son projet-pilote qui vise à faire connaître davantage la culture juive à la population.
«L’objectif de ce nouveau projet est d’offrir à tous les québécois et québécoises l’opportunité de se familiariser avec la culture et les traditions juives dans l’espoir de renforcer les liens harmonieux que la communauté juive entretient avec les différents groupes culturels de la ville ainsi qu’avec la population en général», a expliqué le rabbin Yacov Weil.
Appelée «Brunch et culture juive», l’initiative prendra la forme de conférences intitulées «histoire du judaïsme 101» et «fêtes et coutumes juives 101». Celles-ci seront respectivement données les dimanches 12 et 19 novembre à la synagogue qui se trouve sur l’avenue de Mérici, à Québec.
Pour le rabbin Weil, c’est une manière pour la communauté juive d’«ouvrir ses portes afin de démystifier une culture riche de plusieurs milliers d’années et de la faire connaître à toute personne curieuse d’en apprendre un peu plus sur la grande épopée du peuple juif au travers des siècles et des millénaires».
La conférence du 12 novembre portera essentiellement sur les cinq plus importants personnages historiques du judaïsme: Abraham, Isaac, Jacob, Joseph et Moïse. Celle du 19 proposera un survol des grandes fêtes telles Hanoucca, Pessah, Kippour ou Chabbat, la célébration d’événements marquants de la vie et quelques coutumes, dont la nourriture casher et le port de la kippa. Dans les deux cas, un brunch traditionnel juif incluant des bagels et du saumon fumé sera offert.
Il y a une limite de 20 places par conférence afin de créer un «climat convivial», annonce la congrégation. Selon l’intérêt suscité, elle pourrait ensuite envisager d’élargir la formule dès 2018.
La congrégation propose une inscription en ligne, au coût de 20 $ par conférence.
Ce projet fait partie des iniatives de relance que la congrégation cherche à mettre en place. Lors de son arrivée à Québec l’été dernier, le rabbin Weil avait précisé qu’il importait pour lui de mettre d’abord l’accent sur le culturel avec le cultuel.