Soulignant le 50e anniversaire de la série de science-fiction Star Trek, le journal du Vatican estime que le phénomène télévisuel a donné au monde un modèle de paix, de tolérance et de coopération face aux tensions internationales.
Le premier épisode de la série originale – celle qui met en vedette le capitaine Kirk interprété par l’acteur montréalais William Shatner – a été diffusé le 8 septembre 1966, en pleine Guerre froide.
Mais, explique L’Osservatore Romano, «tandis que les constructeurs d’abris nucléaires s’emplissaient les poches, surtout aux États-Unis, Star Trek proposait un véritable modèle de coopération».
À bord de l’Enterprise, le capitaine Kirk et son équipage parcouraient les galaxies et allaient à la rencontre de nouvelles civilisations, «afin de proposer des relations harmonieuses [construites] sur des fondations équitables».
Le journal relève également que la composition de l’équipage était à la fois novatrice et significative, puisqu’il comprenait un extra-terrestre, une Afro-Américaine et un Japonais.
«Aujourd’hui cela semble tout à fait normal, mais il est important de se rappeler que les États-Unis sortaient alors d’une guerre sanglante contre le Japon et qu’ils étaient aussi marqués par de profondes tensions raciales», poursuit le journal. L’article dresse également un parallèle entre les tensions américaines avec les pays du bloc de l’Est et celles, fictives, avec la planète Vulcain, le lieu d’origine du célèbre docteur Spock, un personnage moitié humain, moitié Vulcain.
L’Osservatore Romano conclut en soulignant que l’émission a «marqué une époque» et qu’elle incarne la recherche de nouvelles manières pour l’humanité de mieux se comprendre.
Carol Glatz, Catholic News Service
Trad. et adapt. Présence