«Le cardinal Ouellet a-t-il vraiment dit qu’il ne connaît pas F.?», demande, par courriel, un prêtre toujours actif dans l’archidiocèse de Québec.
Il venait de lire cette affirmation dans un des nombreux articles publiés sur la poursuite qu’intente l’ex-archevêque de Québec contre une femme à qui il réclame la somme de 100 000 $ à titre de «dommages-intérêts compensatoires pour atteinte à la réputation, à l’honneur et à la dignité».
Le journaliste contacte aussitôt le prêtre par téléphone afin de lui lire de vive voix deux paragraphes précis de la demande introductive d’instance déposée hier au palais de justice de Montréal
«Premièrement, M. Ouellet n’a aucun souvenir d’avoir déjà rencontré Mme F. Il ne la connaît pas», a-t-on écrit au paragraphe 31.
Avant même d’avoir pu débuter la lecture du second article, ce prêtre, qui ne veut pas être identifié par crainte de représailles, s’emporte.
«Voyons donc. Le cardinal est de mauvaise foi.»
«C’est scandaleux d’affirmer cela», ajoute-t-il.
Il se dit convaincu que «plusieurs personnes du diocèse pourraient témoigner du contraire».