L’environnement est au cœur des préoccupations avec le Temps pour la Création qui a débuté le 1er septembre pour prendre fin le 4 octobre prochain. Le nouveau directeur général du Réseau des Églises vertes, Maxime Scrive, met en lumière le sens et l’importance à donner à cette célébration.
«Le Temps pour la Création est un outil pour permettre aux communautés chrétiennes en particulier de se sensibiliser à la création, de faire le point sur notre relation par rapport à l’environnement, à travers des prières et des gestes concrets», explique M. Scrive, dans un entretien accordé à Présence.
Il souligne que l’environnement nous est donné et qu’on doit en prendre soin. D’ailleurs, si certains soutiennent qu’il faut dominer la nature, lui estime plutôt que l’humanité doit aller à son école en se mettant à son service.
Posture d’intendance
«Nous notre objectif finalement, qui est un objectif principal du Réseau des Églises vertes, c’est de défaire l’archétype de cette relation de domination et de promouvoir au contraire une relation d’intendance», déclare le directeur de cet organisme de bienfaisance, dont la mission est d’accompagner les communautés chrétiennes dans l’amélioration de leurs pratiques environnementales.
M. Scrive insiste sur le mot ‘’intendance’’ et précise qu’il veut dire que Dieu nous place sur terre pour prendre soin de la création. Il suggère alors de s’en remettre à la «sagesse intrinsèque de la nature» et d’être à son écoute.
«Là, il y a des ponts très intéressants à faire avec les communautés autochtones et les autres communautés, d’où notre nom de réseau. C’est un réseau de réflexion, de sensibilisation et aussi d’action en faveur de l’environnement», concède le directeur.
Guides
Dans le cadre de la célébration de ce Temps pour la Création, le réseau a élaboré différents guides visant à se remettre en question en vue d’améliorer ses comportements écoresponsables.
Le guide de prière contient des prières pour le Temps pour la Création ainsi que la Journée mondiale de prière pour la sauvegarde de la Création et la fête de Saint-François d’Assise.
Le guide d’éducation et d’action propose des éléments de réflexion et des activités portant sur la biodiversité, les milieux humides et l’énergie.
Quant au guide pour la famille et la communauté, il offre des activités écologiques en famille, comme la création d’un milieu humide afin de mieux comprendre son importance dans la nature.
Déménagement du réseau
Notons par ailleurs que le siège social du Réseau des Églises vertes, qui était dans l’arrondissement de Mercier-Hochelaga-Maisonneuve, à Montréal, se situe désormais dans la ville de Québec.
L’une des explications données pour justifier ce déménagement est que le nouveau responsable, qui a remplacé l’ancienne directrice Erica Follon, dont le mandat s’est achevé en juin dernier, réside dans la Capitale-Nationale.
«Il y avait moins de raisons de rester à Montréal dans le sens où les employés ont commencé un virage un peu virtuel. Alors, c’était plus facile de déménager où est le directeur», motive M. Scrive. L’autre cause du déménagement est que, contrairement à Montréal, beaucoup d’églises ne sont pas enregistrées dans le réseau à Québec.
«Alors on s’est dit: Allons au-devant, allons les voir directement, et on espère de tout notre cœur qu’il y a des églises et des communautés chrétiennes, qui vont voir ce geste-là, ce premier pas comme une invitation à se joindre à nous», déclare le nouveau directeur du Réseau des Églises vertes.