Émission Foi et turbulences du 1er décembre 2022, diffusée à l’antenne de Radio VM le jeudi matin à 9 h. Ce débat hebdomadaire sur l’actualité est animé par la journaliste Jacinthe Lafrance. La revue de presse est assurée par le journaliste François Gloutnay.
Émission complète
L’émission Foi et turbulences est aussi disponible en baladodiffusion sur Spotify.
Les 12 jours d’action contre la violence faite aux femmes
La campagne des 12 jours d’actions contre la violence faite aux femmes se déroule du 25 novembre au 6 décembre, jour anniversaire du massacre à la Polytechnique de Montréal, devenu la Journée nationale de commémoration et d’action contre la violence faite aux femmes. Cela fera 33 ans cette année, depuis qu’un homme a assassiné 14 jeunes femmes étudiantes dans un acte de violence inouïe. Que représente la campagne des 12 jours? Les communautés de foi ont-elles un rôle à jouer pour contrer la violence? Des activités prévues le 6 décembre sont aussi soulignées: sur le site Web des 12 jours, une activité virtuelle de prière œcuménique le 6 décembre et une activité en présentiel à Québec, de même qu’un colloque sur les femmes dans la gouvernance en politique et en Église.
L’éducation à la non-violence
On ne cesse de dire que nos sociétés sont de moins en moins violentes, du moins en matière de crimes contre la personne. Pourtant, on estime toujours qu’une femme est tuée par son partenaire intime tous les 6 jours au Canada. À travers des montagnes de données, comment réfléchir au sujet de cette violence? Qu’est-ce que les religions chrétienne et musulmane proposent comme enseignements? Enfin, les invités discutent des grands axes à privilégier dans l’éducation à la non-violence.
La discrimination peut-elle être positive?
Sujet fort délicat, la discrimination positive fait les manchettes en raison d’un appel de candidature, récemment, à l’Université Laval, énonçant que «seules les personnes candidates possédant les compétences requises ET s’étant auto-identifiées comme membre d’au moins un de ces quatre groupes sous-représentés (femmes, Autochtones, personnes en situation de handicap et personnes appartenant aux minorités visibles) seront sélectionnées». Ce genre de mesures dites de discrimination positive visent généralement à réduire l’écart entre la représentativité de la population et l’obtention de postes où les minorités sont sous-représentées. Lorsqu’on donne l’avantage aux groupes minoritaires «à compétences égales», est-ce que cela suffit à rétablir les iniquités en matière de représentativité culturelle dans les institutions? Quel mécanisme ferait en sorte que les personnes ayant les meilleures compétences se trouvent recrutées, sans égard à leur apparence, culture, sexe ou autre critère discriminatoire?
Débatteurs
- Sébastien Lacroix, Conseiller aux affaires diocésaines et scolaires pour le Conseil scolaire catholique ontarien MonAvenir.
- Hassan Guillet, imam, avocat et ingénieur à la retraite, membre du Barreau et de la Table interreligieuse de concertation.
- Sabrina Di Matteo, Adjointe à la direction, Conférence religieuse canadienne.
Revue de presse
Envoyez les damnés chèques contre l’inflation
Daniel Germain, Le Soleil, 1 décembre 2022
Nuire à nos enfants, une publication à la fois
Monique Potvin Kent, La Presse 30 novembre 2022
Manifestations en Chine : l’enfermement de Xi Jinping
Le Monde, 29 novembre 2022