Chères lectrices, chers lecteurs,
Au début du mois de mars 1985, le journaliste Jean-Pierre Proulx du Devoir, affecté aux affaires religieuses, me demande si je peux le remplacer lors d’une rencontre d’évêques qui se déroule à Québec. Durant ce colloque de deux jours, les participants – des évêques et des laïcs – vont réfléchir sur la place des jeunes dans l’Église.
J’accepte, bien sûr, cette commande. J’interroge quelques prélats dont Mgr Jean-Claude Turcotte, alors évêque auxiliaire à Montréal, et Mgr Adolphe Proulx, évêque du diocèse de Gatineau-Hull. Mon papier, publié le 4 avril 1985, s’intitule Quand les évêques frappent à la porte des jeunes. Durant cette fin de semaine, je côtoie – j’observe surtout avec attention – les journalistes aux affaires religieuses de La Presse et du Soleil, Jules Béliveau et Jean Martel.
Trente-cinq ans plus tard, on me confie encore la rédaction de reportages et d’articles liés à l’actualité religieuse québécoise ou canadienne. Les lecteurs et lectrices de Présence ont dorénavant accès à mes textes, plus de 900 depuis cinq ans.
Alors qu’au Québec les médias grand public n’ont plus de rédacteurs affectés aux informations sur les Églises et les religions, Présence occupe un créneau unique et important. C’est un privilège d’y contribuer.
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