L’«attrait inquiétant» de la population canadienne envers l’euthanasie et le suicide assisté, les relations entre l’Église catholique et les peuples autochtones, la «popularité grandissante du transgénérisme» et le scandale de la désunion entre les Églises chrétiennes, voilà quatre des principaux sujets qui seront abordés cette semaine par les évêques catholiques du Canada.
Les 85 évêques attendus ce matin à l’assemblée plénière de la Conférence des évêques catholiques du Canada (CECC) délibéreront, sur «ces quatre préoccupations importantes, chacune étant un appel à la miséricorde de Dieu», a indiqué Mgr Douglas Crosby, président de la CÉCC, dans le programme remis aux participants.
«Chaque préoccupation n’a pas seulement ses propres défis pressants, mais aussi ses propres complexités et tensions», ajoute l’évêque du diocèse de Hamilton.
C’est à l’archevêque d’Utrecht, aux Pays-Bas, qu’on a confié la première conférence majeure de cette assemblée plénière. Le cardinal Willem Eijk, qui est docteur en médecine et en bioéthique, discutera des «conséquences de la légalisation du suicide assisté et de l’euthanasie aux Pays-Bas et ailleurs» cet après-midi.
Des invités oecuméniques et des représentants d’organismes catholiques participent à cette assemblée qui se tient jusqu’à vendredi au Centre NAV de Cornwall. La présidente du Conseil canadien des Églises, la révérende Alyson Barnett-Cowan, l’évêque nationale de l’Église évangélique luthérienne, Mgr Susan Johnson, et Mgr Bruce Myers, l’évêque coadjuteur du diocèse anglican de Québec ont notamment été salués à l’ouverture de la rencontre.