Le mandat de l’ambassadeur Andrew Bennett à la tête du Bureau de la liberté de religion ne prendra pas fin abruptement cette semaine, assure le gouvernement canadien.
«Le Dr Andrew Bennett va rester en poste au moins jusqu’à la fin de mars», indique John Babcock, porte-parole d’Affaires mondiales Canada, le ministère dont relève le Bureau de la liberté de religion du Canada.
«Le Dr Andrew Bennett a fait preuve de remarquable ingéniosité, de sensibilité et de compétence au cours des trois dernières années et nous apprécions les services qu’il continue de rendre», ajoute-il lorsqu’interrogé sur le sort qui attend le titulaire de cet organisme lancé par l’ex-premier ministre Stephen Harper le 19 février 2013.
En attente d’une décision
La décision de fermer ou non le Bureau de la liberté de religion n’a donc pas encore été prise. L’ambassadeur Bennett demeurera en poste «au moins jusqu’à la fin de mars puisque le gouvernement examine soigneusement la meilleure façon de préserver et de protéger tous les droits de la personne, y compris de la liberté fondamentale de religion ou de conviction», indique John Babcock dans un courriel acheminé à l’agence de presse Présence.
Le budget du Bureau sera à sec à la fin du mois de mars. Son Fonds pour la liberté de religion, qui a financé des projets «de communautés religieuses faisant face à l’intolérance ou des persécutions dans leurs pays, n’accepte plus de nouveaux projets, «tous les fonds du présent exercice [ayant] déjà été engagés», indique le site Web d’Affaires mondiales Canada.
Plusieurs groupes juifs, sikhs, musulmans, évangéliques et catholiques ont demandé ces dernières semaines au ministre des Affaires extérieures, Stéphane Dion, de ne pas fermer le Bureau de la liberté de religion.