Les catholiques allemands ont manifesté leur solidarité avec l’ensemble des chrétiens du pays, au lendemain de l’attentat terroriste perpétré contre le marché de Noël de Berlin, le 19 décembre.
Le lendemain de l’attentat, l’évêque de Rottenburg-Stuttgart, Mgr Gerhard Furst, a présidé une célébration liturgique dans la cathédrale Saint-Martin de Stuttgart. Dans son homélie, le prélat allemand n’a pas hésité à qualifier cette attaque d’«acte d’horreur […] qui nous a profondément ébranlé». Il a exhorté les chrétiens à prendre le temps de se réunir pour prier afin de «faire face» à ces événements, de «réfléchir à ce qui vient de se produire» et aussi de «prier pour les victimes, de même que pour les blessés et pour toutes les personnes ayant été heurtées ou traumatisées pour ce désastre, par cet acte d’horreur».
L’évêque de Rottenburg-Stuttgart a également exhorté les fidèles à prier pour les familles des victimes, de même que pour les membres de forces de sécurité et des services d’urgence déployés sur place. Il a conclu cette cérémonie religieuse en allumant un cierge préalablement disposé sur un autel de pierre – cierge symbolisant «l’espoir et le courage dont devra faire preuve l’Allemagne afin de regarder vers l’avant».
Le jour même de l’attentat, le 19 décembre, la conférence épiscopale allemande a invité les paroisses catholiques du pays à célébrer une Journée de prière pour les chrétiens persécutés, le 26 décembre, jour de la fête de saint Étienne, reconnu comme le premier martyr de l’histoire de l’Église.
Une veillée de prière a également été célébrée à la cathédrale Notre-Dame de Munich, le 20 décembre, afin d’honorer la mémoire des victimes et de prier pour leurs familles.
Des similitudes avec l’attentat de Nice
L’attentat contre le marché de Noël de Berlin présente de nombreuses similitudes avec celui perpétré sur la Promenades des Anglais, à Nice, le 14 juillet. Dans les deux cas, un terroriste a foncé à toute vitesse sur une foule compacte, à l’aide d’un camion lourd. L’attentat de Breitscheidplatz, à Berlin, a fait 12 victimes, en plus de blesser une cinquantaine de personnes.
Depuis, la surveillance policière s’est accrue, non seulement à Berlin mais également aux abords de plusieurs marchés de Noël allemands, dont celui de Nuremberg, le plus ancien du pays. Des autopatrouilles et des policiers ont également été stationnés aux abords des églises catholiques de cette ville d’origine médiévale. Des gendarmes ont également été postés aux abords du square central de la vieille ville de Nuremberg.
Zita Fletcher, Catholic News Service
Trad. et adapt. F. Barriault, pour Présence