« Il y a 350 ans, la messe qui était célébrée ici même se faisait dos au peuple et elle était dite en latin », rappelle l’agente de pastorale Johanne Charron, de la paroisse Saint-Joseph de Chambly, devant les personnes réunies dans la chapelle du fort qu’abrite cette municipalité.
« Nous nous retrouvons aujourd’hui, dans ce même lieu, pour y prier, nous qui sommes de toutes les générations et en provenance de différentes régions ou pays du monde. »
Plus de 200 personnes ont participé le dimanche 23 août, à la commémoration de la toute première messe célébrée le 26 août 1665, dans ce qui était alors connu comme le fort Saint-Louis.
C’est le jésuite Pierre-Joseph-Marie Chaumonot (1611-1693) qui a présidé cette première messe au fort de bois que venaient d’ériger des soldats et des officiers du régiment de Carignan-Salières. Le 350e anniversaire de l’arrivée de ce régiment en Nouvelle-France fait l’objet de célébrations cette année.
La construction du fort de pierre, tel qu’on le connaît aujourd’hui, a débuté en 1711. C’est dans la chapelle de cette nouvelle enceinte militaire, bâtie sur les ruines du fort de bois, que s’est déroulée la messe du 350e anniversaire.
Mgr Lionel Gendron, évêque du diocèse de Saint-Jean-Longueuil, a présidé la célébration commémorative. Des anciens paroissiens et curés y ont participé. On notait la présence de Michel Boutot, provincial des Spiritains du Québec, et de Jacques Charron, Missionnaire d’Afrique, né à Chambly.