Le diocèse anglican de Québec a de nouveau renforcé ses mesures pour lutter contre le nouveau coronavirus en annonçant la suspension de toutes les célébrations liturgiques publiques jusqu’à nouvel ordre.
Dans un message diffusé le 13 mars, l’évêque Bruce Myers a indiqué que cette décision vise à «contribuer à l’effort collectif» pour ralentir la progression de la COVID-19.
«Cela semble particulièrement sage étant donné que plusieurs de nos fidèles sont âgés de plus de 65 ans, l’un des groupes les plus à risque de contracter la maladie», souligne Mgr Myers.
Cette suspension concerne les services réguliers du dimanche et toutes les liturgies de semaine.
Tous les autres types de rassemblements liés aux affaires religieuses «devraient également éviter d’être tenus en personne pendant cette période», demande le diocèse.
«Ces mesures sont prises par excès de prudence et dans l’intérêt du bien commun, notamment ceux dont l’âge ou la santé les rendent plus vulnérables pendant cette pandémie», insiste Mgr Myers.
«Même si, temporairement, nous ne nous rassemblerons pas en tant qu’Église dans nos bâtiments habituels, nous demeurons néanmoins tous membres de la famille de Dieu. Nous sommes toujours l’Église. Je vous invite donc à trouver d’autres moyens de rester en contact avec vos sœurs et frères dans le Christ pendant cette pandémie. La distanciation sociale ne doit pas conduire à l’isolement social», a pris soin de noter l’évêque.
Mesures déjà renforcées la veille
La veille, le 12 mars, les diocèses anglicans de Montréal et de Québec avaient annoncé des mesures renforcées pour lutter contre la propagation du coronavirus.
Ils avaient annoncé la suspension du partage de la coupe commune lors des célébrations eucharistiques (celle qui contient le vin). Les diocèses demandaient aussi de limiter le plus possible les contacts physiques lors de l’échange de la paix et à l’offertoire.
Les évêques Mary Irwin-Gibson de Montréal et Bruce Myers de Québec invitaient également à prier pour les professionnels de la santé.
«Priez également pour ceux dont les moyens de subsistance sont menacés par l’impact économique de cette pandémie. Que tout ce que nous dirons et ferons pendant cette période incertaine soit fondé sur la foi et l’espérance dans la providence de Dieu, et soit un reflet de la compassion et de l’amour du Christ», exhortaient-ils.
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