Trente leaders religieux du Québec affirment d’un commun accord que «la seule façon adéquate d’agir en ce moment critique est de continuer à prier à partir de la maison, de cesser tout rassemblement religieux et de fermer temporairement nos lieux de culte».
Le lundi 23 mars 2020, des chefs chrétiens, mormons, musulmans, juifs, sikhs et hindous ont signé une déclaration commune sur la COVID-19 qu’ils ont qualifiée de «grande menace pour la population du Québec, particulièrement pour les personnes âgées et celles qui sont déjà fragilisées par la maladie».
Bien que la foi et les croyances de tous ces groupes exigent «de protéger les personnes les plus vulnérables aussi bien dans nos communautés que dans la société et d’agir en conséquence», la situation actuelle, paradoxalement écrivent-ils, commande aux adeptes et aux croyants d’être confinés dans leur maison, de cesser tout rassemblement et de fermer les portes des églises, mosquées, synagogues et temples..
Tous les croyants doivent se «montrer exemplaires en respectant les consignes de confinement et de distanciation sociale».
«Nous faisons appel à toutes les personnes croyantes pour qu’elles collaborent avec les autorités gouvernementales afin de faire face à cette menace de pandémie», écrivent-ils.
La déclaration commune est notamment signée par Boufeldja Benahdallah, président et fondateur de la Grande Mosquée de Québec, la rabbin Rachel Kohl Finegold, présidente du Conseil des rabbins de Montréal, Mgr Irénée, archevêque d’Ottawa et de l’archidiocèse du Canada de l’Église orthodoxe d’Amérique, les deux évêques anglicans de Montréal et de Québec, Mgr Mary Irwin-Gibson et Mgr Bruce Myers, Mgr Christian Rodembourg, président de l’Assemblée des évêques catholiques du Québec, et Nicole O’Bomsawin, membre du Conseil des Abénakis d’Odanak.
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