Contrairement à ce qu’a annoncé le premier ministre François Legault le 6 janvier, un maximum de 25 personnes pourront participer aux funérailles qui se dérouleront dans des lieux de culte ou encore dans des salons funéraires, du 9 janvier au 8 février 2021.
Mercredi, le premier ministre a annoncé la fermeture de tous les lieux de culte du Québec dès le samedi 9 janvier.
«Les restaurants, gyms, théâtres, cinémas, salons de coiffure et lieux de culte seront fermés jusqu’au 8 février», a déclaré François Legault lors de sa première conférence de presse de l’année durant laquelle il a annoncé une série de mesures supplémentaires afin de «casser la deuxième vague de la pandémie de la COVID-19».
Il a aussi déclaré que «les cérémonies funéraires devront être repoussées ou encore limitées à un maximum de 10 personnes». Ce nombre a par la suite été confirmé dans le communiqué de presse officiel du gouvernement.
«Le chiffre a changé depuis», a cependant indiqué le 8 janvier un porte-parole du ministère de la Santé et des Services sociaux.
Au lendemain de l’annonce du premier ministre Legault, des informations contradictoires circulaient dans les milieux religieux du Québec. Par exemple, pendant quelques heures, l’archidiocèse de Montréal parlait de 25 personnes tandis que l’archidiocèse de Québec évoquait la limite fixée à 10.
«Il y a eu confusion sur le nombre», reconnaît Robert Maranda, de la direction des communications du MSSS. «On parle de 25 personnes maximum pour les funérailles. Cette règle entrera en vigueur le samedi 9 janvier à 00 h 01.»
M. Maranda a précisé que «ces cérémonies pourront avoir lieu dans tous les lieux de culte et chapelles ainsi que dans les entreprises de services funéraires».
Il a souligné que «l’exposition des dépouilles est permise, dans le respect des mesures sanitaires en vigueur» et que les familles endeuillées pourront, durant le prochain mois, rencontrer parents et amis dans les salons funérailles. «Le seuil est maintenu à un maximum de 25 personnes au total.»
«Il ne serait pas légal pour une famille de se scinder en plusieurs groupes de 25 personnes qui se présenteraient successivement au salon funéraire», a ajouté Robert Maranda.
Le fait que les règles soient les mêmes pour les activités funéraires dans les lieux de culte et dans les salons funéraires constitue un gain pour les lieux de culte par rapport au confinement du printemps. En effet, plusieurs leaders religieux avaient jugé injuste que des activités funéraires puissent être autorisées dans les salons mais pas dans les lieux de culte, qui étaient alors fermés.
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