Bien que le gouvernement ait autorisé, par un arrêté ministériel daté du 21 janvier, la présence d’un maximum de 10 personnes dans les différents lieux de culte du Québec, l’archidiocèse de Sherbrooke recommande à ses paroisses de ne pas ouvrir leurs portes avant le 8 février 2021.
Les autorités de l’archidiocèse croient «qu’il est préférable de ne pas autoriser l’accès aux églises maintenant», ont-elles indiqué dans une note publiée le mardi 27 janvier 2021.
«À l’heure où chaque modification annoncée par le gouvernement demande des efforts de réorganisation à tous les milieux, l’organisation estime que le nombre de 10 personnes n’est pas assez significatif pour tout le travail de préparation et de désinfection que les célébrations nécessitent. D’autant plus que ce petit nombre ne saurait satisfaire les besoins pour l’ensemble des fidèles.»
La note publiée à la une du site Web de l’archidiocèse mentionne toutefois que «même si les portes des églises demeurent fermées», un ministre du culte peut toujours «accueillir sur rendez-vous une personne qui a besoin d’écoute ou de services spirituels».
Dans son arrêté ministériel de jeudi dernier, le ministre de la Santé et des Services sociaux Christian Dubé, a aussi précisé que, dans le cas des funérailles tenues dans un lieu de culte ou une maison funéraire, 25 personnes sont autorisées à y participer. En conséquence, seules les cérémonies de funérailles seront permises dans les églises paroissiales d’ici le 8 février 2021, a indiqué Eliane Thibault, responsable des communications de l’archidiocèse de Sherbrooke.
Vendredi, peu après l’annonce de la réouverture des lieux de culte, fermés depuis le 9 janvier, les archidiocèses de Montréal et de Québec ont demandé aux responsables de leurs paroisses de «déterminer si la reprise des célébrations est envisageable ou non».
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