La responsable de la pastorale jeunesse du diocèse de Montréal et directrice de Service Mission Jeunesse, Isabel Correa, est maintenant en charge de coordonner la délégation qui représentera le Canada lors des Journées mondiales de la jeunesse (JMJ) qui auront lieu au Panama en 2019. Elle succède au père basilien Thomas Rosica, directeur général de la Fondation catholique Sel + Lumière.
Lorsqu’Isabel Correa s’est vue offrir le poste de coordonnatrice pour la JMJ 2019, elle a immédiatement fait le rapprochement avec le thème de celle-ci: «Voici la servante du Seigneur; que tout m’advienne selon ta parole» (Luc 1,38).
«C’est ce que j’ai dit au Seigneur lorsque l’on m’a proposé ce travail. Après un temps de discernement, j’ai accepté de lui faire confiance. Lorsque Dieu a approché Marie, il ne lui a pas donné de plan de match, ni une description de tâches! Il faut juste lui faire confiance.»
La nouvelle coordonnatrice se familiarise peu à peu avec son nouveau mandat. «Officiellement, ma mission consiste à coordonner la délégation canadienne. En pratique, je suis en train de découvrir en quoi cela consiste exactement. Je sais que je vais aller à Rome pour la rencontre avec les délégués de l’ensemble des pays. Elle aura lieu avant la Semaine sainte. Il va y avoir des journées d’étude sur le thème de la JMJ 2019. Nous allons pouvoir rencontrer la délégation du Panama.»
«Un de mes premiers objectifs sera d’élaborer une stratégie pour aider les diocèses à mieux accompagner les groupes qui songent à participer à la JMJ. Je veux répertorier les bonnes pratiques partout au Canada afin d’aider les diocèses à mieux vivre cette expérience.»
Par bonnes pratiques, Mme Correa songe surtout à la formation au leadership. «À Service Mission Jeunesse nous avons mis sur pied une formation au leadership. Nous apprenons aux jeunes à accompagner un groupe, à élaborer un plan pastoral. Nous insistons beaucoup sur l’intégration de la JMJ dans un plan pastoral d’ensemble. Nous mettons l’accent sur le suivi afin d’aider les jeunes à intégrer les retombées de la JMJ dans leur vie quotidienne.»
Face aux critiques qui visent le coût élevé des JMJ et les maigres retombées pour l’Église, Isabel Correa ne se laisse pas démonter. «Dans le diocèse de Montréal, nous constatons les fruits. L’équipe de Service Mission Jeunesse peut en témoigner aussi. Nous misons beaucoup sur la formation. Ce n’est pas parfait, mais nous avons fait beaucoup de chemin. C’est vrai que la JMJ est dispendieuse. Elle n’est pas donnée! Cependant, les diocèses qui intègrent la JMJ dans leur plan pastoral peuvent témoigner qu’elles portent des fruits pour l’Église et pour la société.»
La JMJ 2019 sera célébrée au Panama, du 22 au 27 janvier 2019.