La Conférence des évêques catholiques du Canada (CECC) se retirera progressivement du financement de Communications et Société, un organisme qu’elle a fondé il y a 60 ans et à qui elle verse depuis 1970 une somme annuelle de 50 000 $.
Cette année, Communications et Société n’a reçu de la conférence épiscopale qu’une somme de 25 000 $ pour la tenue de ses activités. En 2018, ce sera une somme de 12 500 $ qui sera versée.
L’organisme de communication ne recevra toutefois plus rien des évêques canadiens en 2019, a confirmé le 19 juin Pierre Murray, directeur général de Communications et Société.
«Cette nouvelle donne nous oblige à défricher de nouvelles voies d’activités qui permettront d’une part à notre organisme de réaliser sa mission et d’autre part de générer de nouvelles sources de revenus», a dit Mgr Murray lors de l’assemblée générale annuelle de Communications et Société, tenue à l’Université Laval de Québec en marge du congrès mondial de SIGNIS, un organisme international catholique spécialisé en communications.
En 2016, les revenus de Communications et Société ont atteint 800 000 $ en comptant l’apport de 50 000 $ de la CECC. C’est Médiafilm, son service d’évaluation de films au cinéma et à la télévision, qui permet à l’organisme d’engranger la moitié de ses revenus annuels.
Le déficit budgétaire de l’année est de 40 000 $ et risque bien d’être plus élevé en 2017, prévoit Mgr Murray, directeur général depuis quatre ans.
Connu d’abord sous le nom de Centre catholique national du cinéma, de la radio et de la télévision, Communications et Société a aussi porté le nom d’Office des communications sociales.