Le pape François a mis à jour les statuts du Dicastère pour les laïcs, la famille et la vie, ajoutant entre autres une référence spécifique à la responsabilité du bureau de promouvoir une réflexion plus profonde sur le rôle des femmes dans l’Église et la société.
«Le dicastère travaille à approfondir la réflexion sur la relation entre les hommes et les femmes dans leur spécificité respective, la réciprocité, la complémentarité et l’égale dignité», indiquent les nouveaux statuts. «Valorisant le ‘génie’ féminin, il offre une contribution à la réflexion ecclésiale sur l’identité et la mission des femmes dans l’Église et dans la société, en favorisant leur participation.»
Les nouveaux statuts, approuvés par le pape à titre expérimental, ont été annoncés par le Vatican le 8 mai et doivent entrer en vigueur le 13 mai. Ils remplacent les statuts publiés en juin 2016, juste avant que le nouveau bureau ne commence à fonctionner sous la direction du cardinal américain Kevin J. Farrell.
Alors que la plupart des articles des statuts restent inchangés, le nouveau libellé élimine l’exigence que le bureau comporte trois sections distinctes – pour les laïcs, pour la famille et pour la vie – chacune présidée par un sous-secrétaire. Cependant, le Vatican a indiqué que le bureau aura «au moins deux sous-secrétaires laïques».
L’article introductif ajoute une référence à la façon dont «conformément aux principes de collégialité, de synodalité et de subsidiarité», le dicastère doit entretenir des relations avec les conférences épiscopales nationales, les diocèses et d’autres groupes religieux et promouvoir la collaboration entre eux.
Et, en réponse à l’appel du pape François dans l’exhortation Amoris laetitia pour améliorer les programmes de préparation au mariage, les nouveaux statuts demandent au dicastère d’offrir «des directives pour les programmes de formation pour les couples fiancés et les jeunes couples mariés».
Les statuts confient également au dicastère la responsabilité d’exprimer «la sollicitude pastorale» de l’Église en relation avec les situations dites «irrégulières», qui incluent les unions hors mariage et les couples divorcés et remariés civilement.
Le nouveau document a également élargi les références à la prise en charge par le bureau des jeunes et des jeunes adultes, en promouvant leur implication dans l’Église et en défendant leurs besoins dans la société.
Cindy Wooden