Le pape a reçu au Vatican le président vietnamien le 23 novembre dans un contexte où le Saint-Siège et le Vietnam tentent toujours de normaliser leurs relations diplomatiques.
François et le président Tran Dai Quang ont discuté en privé pendant 15 minutes avant que les deux chefs d’État procèdent à un échange de cadeaux.
Le Vatican a indiqué que les discussions ont porté sur «les bonnes relations existantes entre le Saint-Siège et le Vietnam, soutenues par un esprit commun de dialogue et une recherche constante pour [trouver] les instruments les plus appropriés afin de faire de progresser davantage [la relation]».
Les deux hommes ont également souligné «la collaboration entre l’Église et l’État dans diverses sphères de la société».
Le mois dernier, le Vatican était l’hôte d’une rencontre du groupe de travail conjoint Vietnam-Saint-Siège qui tente de paver la voie à des relations diplomatique complètes entre l’État catholique et le pays communiste.
En 2011, le Vietnam avait accepté de laisser Rome nommer un représentant non-résident en la personne de l’archevêque Leopoldo Girelli, ce qui avait été perçu comme un pas important vers la normalisation des relations.
La nomination de Mgr Girelli a eu lieu dans la foulée d’une rencontre entre Benoît XVI le président de l’époque, Nguyen Minh Triet, en 2009. Ce rapprochement survenait après des décennies de relations tendues au sujet des libertés religieuses au Vietnam et de la nomination des évêques.
Les relations ont connu un autre moment marquant en 2013 lorsque le pape Benoît XVI a rencontré le chef du Parti communiste vietnamien, Nguyen Phu Trong. C’était la première fois qu’un pape avait un tête-à-tête avec le secrétaire général du PC vietnamien.
Cindy Wooden, Catholic News Service