L’Assemblée mondiale de la santé a adopté une résolution visant à officialiser la participation du Saint-Siège à l’Organisation mondiale de la santé (OMS) en tant qu’État non-membre observateur.
L’Assemblée annuelle, qui est l’organe de décision de l’OMS, a tenu ses sessions en ligne et à son siège à Genève du 24 au 31 mai.
Le 31 mai, l’Assemblée a adopté «par consensus» une résolution présentée par l’Italie qui «officialise la participation du Saint-Siège aux travaux de l’Organisation mondiale de la santé en tant qu’État non-membre observateur», a indiqué le Vatican dans un communiqué publié le 1er juin.
«Cette décision reflète la relation que le Saint-Siège entretient continuellement avec cette organisation depuis 1953, et témoigne de l’engagement de la famille des nations à relever, par le dialogue et la solidarité internationale, les défis sanitaires mondiaux qui affligent l’humanité», indique le communiqué.
La résolution confère au Saint-Siège le droit de participer au débat général de l’Assemblée et à d’autres réunions, de faire des interventions et de répondre, ainsi que de coparrainer des projets de résolution et de décision qui font référence au Saint-Siège, entre autres droits. Toutefois, le Saint-Siège n’a pas le droit de voter ou de présenter des candidats à des fonctions officielles.
La résolution reconnaît que le Saint-Siège participe régulièrement aux sessions de l’Assemblée en tant qu’observateur depuis 1953 et que le Saint-Siège est un État observateur permanent à l’ONU depuis 1964.
Le Saint-Siège a des droits et des privilèges de participation à l’assemblée générale et à d’autres réunions des Nations unies et est membre ou observateur d’un grand nombre d’organes subsidiaires, d’agences spécialisées et d’organisations internationales intergouvernementales de l’ONU.
En prenant part aux activités des Nations unies, le Saint-Siège s’efforce de faire progresser la liberté de religion et le respect du caractère sacré de toute vie humaine – «de la conception à la mort naturelle» – et donc tous les aspects du «développement humain authentique», y compris, par exemple, le mariage et la famille, le rôle primordial des parents, l’emploi adéquat, la solidarité avec les pauvres et les souffrants, la fin de la violence contre les femmes et les enfants, l’éradication de la pauvreté, l’alimentation, les soins de santé de base et l’éducation, selon le site web de la mission du Saint-Siège auprès des Nations unies à New York.
Carol Glatz
***