Deux noms bien connus au Vatican seront de passage dans des sanctuaires québécois cet été.
Le 26 juillet, c’est le cardinal Marc Ouellet qui présidera la messe de la fête de sainte Anne à la basilique de Sainte-Anne-de-Beaupré. Le préfet de la Congrégation pour les évêques a fêté son 50e anniversaire d’ordination sacerdotale en mai et l’archidiocèse de Québec – dont il est archevêque émérite – voulait trouver une manière de souligner ce jubilé avec les catholiques de la région.
«Le cardinal Gérald Cyprien Lacroix, archevêque de Québec, a lancé l’invitation à son prédécesseur de présider la messe de la fête de sainte Anne à la basilique du Sanctuaire Sainte-Anne-de-Beaupré et il a accepté», a précisé le sanctuaire dans un communiqué émis le 20 juin.
Le cardinal Ouellet a été archevêque de Québec entre 2002 et 2010. Il avait succédé à Mgr Maurice Couture, qui est décédé en janvier dernier. Le pape Benoît XVI l’a nommé préfet de la Congrégation pour les évêques en 2010, une nomination entretemps renouvelée par le pape François.
L’actuel archevêque de Québec, le cardinal Gérald Lacroix, concélébrera la messe à 10 h 30. C’est l’archevêque de Moncton, Mgr Valéry Vienneau, qui sera le prédicateur lors de la neuvaine de prière qui précédera la fête, entre le 17 et le 25 juillet. La neuvaine en anglais sera assurée par le prêtre terre-neuvien Ray Earle.
Quelques semaines plus tard, le président du Conseil pontifical pour la nouvelle évangélisation, l’archevêque Rino Fisichella, sera de passage au sanctuaire de Notre-Dame-du-Cap. Sa présence – évoquée dès le mois d’août l’an dernier – a été confirmée lors du dévoilement de la programmation du Festival de l’Assomption qui se tiendra du 7 au 15 août.
Mgr Fisichella présidera la messe de l’Assomption dans la basilique trifluvienne le 15 août. La veille, il donnera une conférence.
Le recteur du Sanctuaire Notre-Dame-du-Cap, Mgr Pierre-Olivier Tremblay, a expliqué à Présence que ce lieu de pèlerinage devenait de plus en plus un endroit aux premières lignes de l’évangélisation et que la présence de Mgr Fisichella cadrait bien avec cette nouvelle réalité pour les sanctuaires québécois.