Dans le coin du salon, un sapin de Noël sans décoration attend patiemment qu’on s’occupe de lui. C’est la mi-décembre, mais il est hors de question pour Martine Sanfaçon et Yves Bédard de le décorer sans leurs deux filles. «C’est un rituel auquel nous tenons», expliquent-ils. Noël approche, mais rien ne semble ralentir les deux retraités cinquantenaires qui continuent de multiplier les engagements sociaux.
La maison épurée de l’arrondissement de Charlesbourg où habitent Yves Bédard et Martine Sanfaçon fut le foyer de nombreux engagements citoyens au cours des dernières décennies. C’est notamment là qu’a eu lieu la première rencontre de cuisine de la région avec Françoise David, qui venait de lancer son ouvrage Bien commun recherché, en 2004, alors que le mouvement Option citoyenne prenait son envol. Cet engagement allait même mener Martine à se présenter sous la bannière de Québec solidaire aux élections en 2008.
Expérience amazonienne
Après son mariage en 1990, le couple est parti travailler comme missionnaire de 1992 à 1995 au Brésil, où il a côtoyé des communautés amazoniennes. Cette expérience qui a marqué profondément leur trajectoire de vie les habite encore aujourd’hui.
«La plupart des communautés étaient seulement visitables en bateau», relate Yves, qui a par la suite fait carrière à l’archidiocèse de Québec comme responsable de la pastorale sociale. «Nous étions dans la périphérie de la périphérie», renchérit Martine.
[…]
► LIRE LA SUITE DANS LE NUMÉRO DE DÉCEMBRE 2019 DE PARABOLE ◄
***