L’Association d’Églises baptistes-évangéliques au Québec (AEBEQ) a tenu ce matin à remercier le gouvernement du Québec pour sa gestion de la crise de la COVID-19.
«Nous voulons souligner sa prévoyance, la prudence et le courage dont il fait part pour freiner la propagation de ce dangereux virus. Nous sommes reconnaissants qu’il soit préoccupé des plus vulnérables d’entre nous», a indiqué Louis Bourque, le directeur général de l’AEBEQ.
«Nous prions pour notre premier ministre, M. Legault, pour son équipe, et pour tous ceux qui souffrent pour le bien commun.»
Pasteur durant 35 ans à Mascouche, Louis Bourque est formel. En fin de semaine prochaine, il sera impossible d’entrer dans l’un ou l’autre des lieux de culte qu’animent les 79 Églises membres de l’AEBEQ.
«Quand le premier ministre a demandé de ne pas tenir des rassemblements de plus de 250 personnes, c’est la directive qu’on a donnée à nos membres», dit-il.
«Mais peu de temps après, on a compris que même des petits groupes, ce n’était pas une bonne idée. Depuis, aucune Église ne se réunit en petit groupe ou en grand rassemblement», assure-t-il.
«La majorité de nos Églises protestantes sont équipées pour faire de la diffusion en direct», fait-il observer. Le culte dominical est diffusé sur le Web. «Les Églises plus modestes, qui n’ont pas les équipements, sont invitées à se joindre aux autres pour suivre les célébrations.»
Les célébrations de la fin de semaine dernière se sont aussi déroulées à huis clos. «Dans l’Église à laquelle je suis attaché, il n’y avait que quelques personnes sur la scène», soit le pasteur, deux ou trois musiciens et quelques techniciens, dit le directeur général. Tous à bonne distance les uns des autres, «comme notre gouvernement lorsqu’il fait ses conférences de presse».
«Ce temps d’arrêt qui nous est imposé nous aide à réfléchir sur le sens de la vie, sur nos limites comme individu et comme société face au danger de maladie et de mort», estime Louis Bourque.
***