Devant la multiplication des risques sécuritaires et dans un contexte où des lieux de culte ont été ciblés par des attentats au cours des dernières années, le sanctuaire de Notre-Dame-du-Cap a voulu apporter des améliorations à sa sécurité.
Selon le recteur du sanctuaire, il s’agit d’une question «primordiale à l’heure actuelle».
«On le voit avec les attentats et les choses qui peuvent se passer dans le monde», dit Pierre-Olivier Tremblay, rencontré dans son bureau le 15 août. Il indique que le sanctuaire n’a jamais été inquiété et qu’il n’y a jamais eu de signaux alarmants en ce qui a trait à la sécurité. Cela dit, il tenait à améliorer cet aspect de la gestion du lieu.
«On était un peu amateurs dans nos façons de faire. Il ne s’est jamais rien passé de grave. C’est une organisation bienveillante qui reçoit une clientèle bienveillante. Il n’y a pas d’alcool, pas de tensions. Au contraire: ce sont des lieux de paix et de silence», ajoute-t-il.
Il croit que les sanctuaires sont aujourd’hui appelés à porter une attention particulière à la sécurité des visiteurs. «On prend ça très au sérieux.»
Parmi les améliorations apportées pour le Festival de l’Assomption en 2017, il y a l’embauche de personnel, la mise en place d’un quartier général et l’unification du système de communications internes.
«On passe à un niveau de logistique que je n’avais jamais pensé avoir dans un espace d’Église. Mais quand tu as 45 000 personnes qui viennent sur un site, les gens s’attendent aujourd’hui à un certain niveau d’organisation», convient-il.
Dans le bilan du festival dressé le 18 août, les organisateurs ont précisé que des partenariats avaient aussi été établis avec Sécurité et Investigation de Francheville, la Ville de Trois-Rivières à travers son service de police, l’ordre de Malte et Gaétan Devost premiers soins. «Aucun incident n’est à déplorer», a-t-on précisé.