L’actuel directeur général de Développement et Paix ne sollicitera pas un second mandat. En poste depuis le 1er février 2017, Serge Langlois quittera l’organisme de solidarité internationale en janvier 2022.
C’est par un courriel, acheminé le mercredi 25 août au personnel ainsi qu’aux dirigeants bénévoles de cet organisme fondé par les évêques catholiques du Canada en 1967, qu’il a annoncé sa décision.
En février 2017, Serge Langlois confiait à Présence qu’il trouvait regrettable que Développement et Paix soit si peu connu du grand public. « On a un joyau au Canada, c’est Développement et Paix. Mais il est méconnu. Il mérite sa place au soleil. Plus Développement et Paix sera connu, plus les gens voudront soutenir ce que l’on fait. »
Quelques mois plus tard, alors que l’organisme terminait les célébrations de son 50e anniversaire, un évêque de l’Ouest canadien révèlait que des permanents de la Conférence des évêques catholiques au Canada (CECC) avaient examiné les sites Web de tous les partenaires de l’organisme et avaient découvert que les déclarations ou les activités d’une quarantaine de ces groupes d’Amérique latine, d’Asie et d’Afrique soulevaient « certaines questions concernant leur respect des enseignements de l’Église ». Ce n’est qu’en décembre 2020 que le rapport final sur « l’affaire des partenaires de Développement et Paix » sera adopté par les dirigeants de l’organisme ainsi que par les évêques canadiens. L’agence de presse Présence en a dévoilé les conclusions, gardées secrètes, en mars 2021.
Actuellement en vacances, Serge Langlois n’a pu indiquer pour quelles raisons il n’a pas souhaité solliciter un nouveau mandat de cinq ans. Il sera de retour à la mi-septembre, explique-t-on au siège social de l’organisme.
Le processus de sélection du neuvième directeur général ou directrice générale sera lancé en septembre. Le choix du successeur de M. Langlois sera fait par le conseil national de Développement et Paix. Il doit, selon les statuts de l’organisme, être entériné par la CECC.