Développement et Paix débute l’année de son 50e anniversaire avec un nouveau directeur général.
Serge Langlois, président-directeur général de l’organisme Diabète Québec durant dix ans, a été nommé à la tête de l’organisme de coopération internationale samedi au terme d’une réunion spéciale de son conseil national, sa plus haute instance décisionnelle.
Le vice-président de la Conférence des évêques catholiques du Canada (CECC), Mgr Lionel Gendron, a participé à cette rencontre. Des représentants de l’épiscopat canadien ne participent plus, de façon régulière, aux réunions du conseil national de l’organisme.
En septembre 2016, lors de l’assemblée plénière de la CECC, l’évêque de Saint-Jean-Longueuil avait déclaré que ses confrères n’avaient pas apprécié apprendre par les médias le départ du précédent directeur général de Développement et Paix, le Montréalais David Leduc.
«Si nous avons eu une part bien limitée dans son engagement, nous n’avons eu aucune part dans le fait que le directeur général ait été écarté. Cela aurait été normal d’en discuter plutôt que de l’apprendre par les médias», avait-t-il déclaré en conférence de presse.
«La Conférence des évêques a été consultée, durant le processus de sélection, à partir d’une liste de quelques candidatures», a confirmé René Laprise, le porte-parole de la CECC. Le curriculum du nouveau directeur général faisait partie de cette liste.
Serge Langlois entrera en fonction le mercredi 1er février, a annoncé Développement et Paix dans un communiqué déposé dans son site Web. Son mandat est de cinq ans. Il s’agit du 8e directeur général de l’organisme depuis sa fondation en 1967.
Au mois de décembre, l’organisme avait confié à Présence que plus d’une centaine de curriculum vitae avaient été reçus pour combler le poste alors vacant.