Les autorités municipales de Saint-Raymond demandent l’aide du public afin de retrouver une cloche qui aurait été dérobée durant la fin de semaine.
C’est lundi matin que le personnel de la ville a constaté la disparition de cette cloche de 2000 livres, déposée sur les terrains de l’hôtel de ville.
La cloche «revêt une grande valeur patrimoniale», indiquent les responsables municipaux. Ils invitent les citoyens qui auraient été témoins du vol à communiquer avec la Sûreté du Québec. Les informations reçues seront traitées de façon confidentielle.
Cette volumineuse cloche, appelée Virginie, était autrefois dans le clocher de l’église Sainte-Philomène de Fortierville, un village de la région du Centre-du-Québec associé à l’histoire d’Aurore Gagnon, «l’enfant martyre».
L’inscription suivante se trouve toujours sur la cloche: «Moi, Virginie, je chanterai les louanges de Dieu, la gloire de son éminence le cardinal E-A. Taschereau, archevêque de Québec, et de la munificence de tous les bienfaiteurs de l’église. Sainte Philomène de Fortierville. A.D. 1886.»
En 1904, cette cloche a été remplacée par trois autres plus petites. Elle a été vendue à l’entreprise C-Émile Morrissette, représentant au Canada de la fonderie française Paccard, au prix de 286 $.
Le village de Saint-Raymond-de-Portneuf l’a ensuite acquise au prix de 400 $, raconte le livre publié lors du 100e anniversaire de la paroisse de Sainte-Philomène de Fortierville, et l’a d’abord installée dans la tour de l’hôtel de ville afin qu’elle serve de tocsin lors d’incendies majeurs.