De l’agression à la résurrection, le chemin est long. Il a fallu des années à Carole Joly pour trouver la paix sur ce chemin qu’elle continue à arpenter. Récit d’une route parsemée de drames et de deuils, sur laquelle il lui arrive encore de tituber, mais où elle est désormais confiante de marcher accompagnée d’une présence plus grande qu’elle.
«C’est tellement un long parcours!», lance la dame de 62 ans d’un ton soulagé. Pendant une heure, elle détaille avec une franchise déconcertante les moments difficiles de sa vie, à commencer par les abus sexuels subis aux mains de son père alcoolique, de son enfance jusqu’à ses 15 ans. Dans la maison, les adultes pratiquaient l’échangisme. Son père «l’offrait» à un ami et filmait le tout.
Carole travaillait et se tenait le moins possible à la maison, qu’elle quitte définitivement à l’âge de 18 ans. Elle se marie rapidement avec un Iranien, dont elle découvre les problèmes de toxicomanie plus tard. Devenue musulmane, elle ne le dit à sa mère que par la suite. Mais la vie est difficile pour le couple et son enfant, au point où Carole développe des idées suicidaires.
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