Le gouvernement irlandais a déclaré que les lieux de culte pourront de nouveau accueillir des fidèles à partir du 10 mai.
Le premier ministre irlandais, Micheál Martin, a fait cette annonce lors d’un discours à la nation le 29 avril, alors qu’il dévoilait une nouvelle feuille de route pour déconfiner la société.
Le culte public est interdit depuis le 26 décembre en raison de l’augmentation du nombre de cas de COVID-19. La mesure était acceptée par la conférence épiscopale irlandaise et d’autres dirigeants religieux. Toutefois, le gouvernement a provoqué une controverse plus tôt en avril lorsque le ministre de la Santé, Stephen Donnelly, a fait de l’organisation d’une messe publique par un prêtre ou de la sortie d’un catholique de chez lui pour participer à une messe un délit pénal.
L’archevêque Eamon Martin d’Armagh, en Irlande du Nord, chef de la conférence épiscopale irlandaise, a qualifié cette mesure de «provocatrice» et de «draconienne».
Le premier ministre a annoncé dans une allocution télévisée qu’un maximum de 50 personnes seront autorisées à assister à la messe à partir du 10 mai. Jusqu’à 50 personnes pourront également se réunir pour les funérailles et les cérémonies de mariage, mais les réceptions de mariage seront limitées à six personnes, ou à 15 personnes si la réception a lieu en plein air.
L’Irlande avait les restrictions les plus strictes d’Europe en matière de services religieux et reste actuellement la seule juridiction de l’Union européenne où il est interdit aux gens d’assister à des cérémonies.
Trois des 26 diocèses irlandais sont à cheval sur la frontière avec l’Irlande du Nord, où les célébrations dans les lieux de culte sont permises depuis le 26 mars.
Michael Kelly
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